Priorités du projet

Partie A

Développement et optimisation de stratégies de protection des cultures contre le mildiou en viticulture biologique pour les cépages classiques et nouveaux

Les pesticides contenant du cuivre sont malheureusement toujours encore la seule option efficace et approuvée en viticulture biologique pour lutter contre le mildiou. Cependant, dans le cadre de la protection des sols et des eaux, la viticulture biologique prévoit une réduction pouvant aller jusqu’à une élimination complète des pesticides contenant du cuivre.

La partie A se concentre donc principalement sur la recherche de stratégies innovantes de protection des cultures visant à minimiser l’utilisation de cuivre. Dans ce but, divers extraits de plantes ainsi que des formulations améliorées seront testés pour leur efficacité. De plus, le procédé de microencapsulation, dit CuCaps, est destiné à optimiser l’efficacité biologique des sels de cuivre pour réduire leur utilisation.

De plus, d’autres méthodes pratiques et solutions techniques seront développées et optimisées individuellement et en combinaison dans différents endroits. Celles-ci comprennent des mesures de viticulture telles que la défoliation ciblée et l’utilisation de revêtements de sol, l’application de nouveaux ingrédients actifs et le rayonnement UV-C. Ces mesures seront testées sur des cépages classiques et en partie aussi sur de nouveaux cépages résistants.

En vue d’une éventuelle ré-autorisation du phosphonate de potassium, l’absorption, la localisation et la formation de dépôts de phosphonate de potassium dans la vigne, ainsi que dans le moût et le vin, seront examinées sur des cépages classiques.

De plus, la possibilité d’effets négatifs sur l’écosystème des feuilles et des gaines foliaires des vignes due à l’application d’agents de protection des cultures écologiques sera évaluée.

 

Contact
Hochschule Geisenheim University (HGU): N.N.

Institutions concernées:

  • Bayerische Landesanstalt für Weinbau und Gartenbau (LWG)
  • Dienstleistungszentrum Rheinhessen-Nahe-Hunsrück (DLR-RNH)
  • Dienstleistungszentrum Rheinpfalz (DLR-RP)
  • F.-A.-Universität Erlangen-Nürnberg: Lehrstuhl für Bioverfahrenstechnik (BVT)
  • Julius Kühn-Institut Bundesforschungsinstitut für Kulturpflanzen (JKI)
  • Staatliches Weinbauinstitut Freiburg (WBI)
  • Weincampus Neustadt
  • Trifolio-M
  • uv-technik Speziallampen
moins

Partie B

Études d’élevage, de stylistique du vin, d’acceptation par le marché et de faisabilité économique de nouveaux cépages

La partie B concerne le développement et l’établissement de nouvelles variétés connues pour être résistantes aux champignons. C’est pourquoi de nouvelles résistances au pathogène du mildiou (Plasmopara viticola) seront identifiées en sélection dans des ressources génétiques précédemment inutilisées et croisées dans les lignées de sélection actuelles.

Des caractéristiques variétales vinicoles seront développées et des clones sélectionnés afin de développer ou de continuer à développer des cépages qui produisent une résistance stable et durable au pathogène et qui ont une base génétique élargie.

Dans le même temps, la qualité et la stylistique des vins issus des nouvelles variétés seront optimisées et adaptées aux besoins des consommateurs.

Les nouveaux cépages ont le potentiel de réduire l’utilisation des pesticides. Il en résulte des avantages économiques pour le vigneron et des avantages écologiques pour l’environnement. Afin de quantifier ces liens, les aspects opérationnels et les effets de durabilité tout au long de la chaîne de production, des sélectionneurs aux sociétés de production et aux canaux de distribution, seront évalués à l’aide de relevés de temps numériques, d’enquêtes, d’expérimentations de marché et d’études de cas individuels.

En outre, un concept d’enquête en six étapes visant des groupes cibles et des canaux spécifiques de marketing et de communication sera développé afin d’aider ces variétés à mieux réussir sur le marché du vin.

 

Contact:
Julius Kühn-Institut Bundesforschungsinstitut für Kulturpflanzen (JKI): Reinhard.Toepfer@julius-kuehn.de

Institutions concernées:

  • Dienstleistungszentrum Rheinpfalz (DLR-RP)
  • Hochschule Geisenheim University (HGU)
  • Weincampus Neustadt
moins

Partie C

Adaptation du modèle de prévision «VitiMeteo Rebenperonospora» aux nouveaux cépages et à la viticulture biologique

La partie C concerne l’optimisation et l’adaptation du modèle de prévision « VitiMeteo Rebenperonospora »  aux nouveaux cépages sélectionnés pour la résistance aux champignons et aux méthodes propres à la viticulture biologique.

Le modèle  » VitiMeteo Rebenperonospora  » est une aide à la décision précieuse pour le vigneron lorsqu’il s’agit de planifier une mesure de protection des végétaux. En intégrant les paramètres météorologiques pertinents, le système détermine les périodes pendant lesquelles les infections et la formation de spores sont possibles. De plus, le système calcule le cours et la durée de la période d’incubation du mildiou. Un modèle de croissance est également intégré dans la version actuelle du modèle. Pour adapter le système aux nouveaux cépages, différents paramètres doivent être enregistrés et évalués sur toute la saison. Pour cela, des données sur la sensibilité des différents cépages au peronospora de la vigne doivent être collectées. De plus, les différences dans le développement phénologique de la plante doivent être déterminées afin de prédire de manière fiable l’occurrence des stades sensibles. Si les propriétés de résistance au pathogène des nouveaux cépages sont précisément identifiées et caractérisées, les cépages peuvent être répartis en groupes en fonction des propriétés déterminées. Les algorithmes correspondants sont ensuite adaptés et intégrés dans le modèle de prévision existant.

Le modèle de prévision adapté vise à réduire l’application d’agents de protection des cultures à un point tel que les stades de développement sensibles des nouveaux cépages soient protégés en toute sécurité et que les mécanismes sous-jacents de résistance ne soient pas influencés négativement par le peronospora de la vigne.

 

Contact:
Staatliches Weinbauinstitut Freiburg (WBI): Rene.Fuchs@wbi.bwl.de

Institutions concernées:

  • Bayerische Landesanstalt für Weinbau und Gartenbau (LWG)
  • Hochschule Geisenheim University (HGU)
  • GEOsens GmbH
moins

Partie D

Transfert de connaissances, mise en réseau et communication entre la recherche et la pratique

La partie D traite du développement de concepts pour optimiser la mise en réseau, la transparence et le flux d’informations entre les acteurs de la recherche et de la pratique, en vue d’accélérer le transfert de technologies et de connaissances dans la protection biologique des cultures.

À cette fin, la coopération entre les différentes institutions de recherche sera encouragée plus fortement, et la participation des viticulteurs au processus de recherche rendu possible. Pour cela, les points de transfert de connaissances et d’informations doivent être identifiés et les réseaux existants doivent être étendus. Par ailleurs, une plateforme d’échange interactive sous forme d’application web est en cours de développement et sera mise à disposition de tous les acteurs du projet et de toutes les parties intéressées, pour permettre un échange direct au sein et entre les différents systèmes pendant la durée du projet. Cela donnera à chacun, chercheurs et vignerons, la possibilité d’examiner et de tester les suggestions mutuelles.

Les connaissances acquises et les résultats obtenus dans les différentes thématiques de recherches seront communiqués aux viticulteurs déjà pendant la durée du projet, par le biais de forums, de séminaires, des cours de formation, des journées sur le terrain etc. Les retours d’expérience seront collectés, structurés et préparés par la partie D et transmis immédiatement aux institutions de recherche respectives. Ce transfert intensif et rapide de connaissances garantit une recherche proche de la pratique.

De plus, des agents multiplicateurs seront formés, du matériel de travail conçu et un concept pour le domaine de la formation et de la formation continue développés. Tous les contenus et résultats seront préparés pour des groupes cibles spécifiques et transférés par les différents canaux d’information à la pratique, la recherche, les conseils et les acteurs économiques.

En outre, il est prévu d’établir un réseau de recherche pratique axé sur la «protection des plantes en viticulture biologique». À la fin du projet, un plan d’action pratique pour réduire encore davantage l’utilisation du cuivre dans la viticulture biologique sera disponible aux viticulteurs.

 

Contact:
Dienstleistungszentrum Ländlicher Raum Rheinpfalz (DLR-RP): Charlotte.Hardt@dlr.rlp.de

Institutions concernées:

moins
Retour au sommaire